Pour recruter de nouvelles équipes, lancer des programmes de recherche et développement, s’internationaliser ou accélérer leur accès à un marché, les entreprises doivent, dans de nombreux cas, avoir recours à des financements externes. Ces financements viennent s’ajouter à leur capacité d’autofinancement (la part du bénéfice dégagée par l’activité de l’entreprise et conservée pour financer des investissements futurs).
Lorsqu’une entreprise cherche à se financer au-delà de sa capacité d’autofinancement, les solutions sont variées. Le choix de l’une d’entre elles dépend, entre autres, de sa forme juridique, de son niveau de développement et de sa situation financière.
Parmi ces modes de financement, on peut distinguer les financements dits dilutifs (émission d’actions nouvelles par l’intermédiaire d’une augmentation de capital ou l’exercice d’instruments donnant un droit d’accès au capital) des financements dits non dilutifs (apports à court-moyen terme des associés par le biais de comptes courants d’associés, émission d’obligations, emprunts bancaires, fournisseurs, subventions d’investissement ou de fonctionnement, …).
Qu’il s’agisse de participer aux levées de fonds d’une start-up (découvrez comment investir dans une startup), d’aider au développement d’une PME française ou de soutenir l’investissement d’une entreprise locale, régionale ou nationale : investir dans une entreprise, c’est participer directement à son développement et ainsi contribuer à sa pérennité.
Investir dans une entreprise, c’est aussi choisir d’immobiliser une somme (votre investissement) sur une période donnée en contrepartie d’un gain potentiel. L’objectif peut être :
la perception d’un revenu régulier, sous la forme de versements de dividendes pour les investisseurs en actions ou de coupons pour les détenteurs d’obligations.
l’accroissement de valeur de votre investissement, grâce à la revalorisation des titres souscrits.
la satisfaction de soutenir des valeurs qui vous sont chères comme l’investissement socialement responsable .
Ce choix doit se fonder sur une analyse de vos attentes et de vos contraintes, en tenant compte des paramètres suivants :
horizon de placement : la durée de détention recommandée est comprise entre 3 et 7 ans, afin de permettre à l’entreprise de mettre en oeuvre son plan de développement et de créer de la valeur (à noter, il est possible de réduire son impôt sur le revenu en investissant au capital d’une PME ; dans ce cas, une durée de détention minimale de 5 ans est nécessaire afin de pouvoir bénéficier de cet avantage).
couple rendement/risque : il s’agit de l’appréciation personnelle du risque qu’un investisseur est prêt à accepter afin d’accroître ses gains. Investir dans une entreprise en création ou aux premières levées de fonds présente plus de risques qu’un investissement dans une société mature qui a déjà atteint son équilibre financier et dont la structure est stabilisée et les revenus, récurrents. De fait, plus tôt est réalisé l’investissement, plus important est le risque, ainsi que le gain potentiel.
liquidité : les titres cotés sont dits « liquides », c’est-à-dire cessibles rapidement et facilement. Le prix d’échange résulte alors de la confrontation de l’offre et de la demande sur un marché ouvert. Pour ce qui est des titres non cotés, leur cession est plus contraignante puisqu’ils ne sont pas admis sur une place de marché destinée à permettre leur échange.
valeurs : le choix d’investissement peut être guidé par la volonté de soutenir les valeurs éthiques, sociales, environnementales d’une entreprise ou aider à l’éclosion d’une start-up innovante de l’économie réelle.
perception de revenus et/ou capitalisation : l’investisseur est libre de privilégier un système plutôt qu’un autre. Dans le premier cas, les gains sont régulièrement distribués sous la forme d’un dividende. Ils constituent donc un revenu complémentaire régulier. Dans le second, tous les gains viennent augmenter la valeur de vos titres et sont perçus le jour de leur cession.
fiscalité : investir dans une entreprise peut dans plusieurs cas ouvrir droit à une réduction d’impôts ou à un report d’imposition via le dispositif de l’apport-cession. Si les actions sont logées au sein d’un plan d’épargne en actions (PEA), et qu’aucun retrait n’est effectué au cours des 5 années suivant son ouverture, elles peuvent être exonérés d’impôt (hors prélèvements sociaux).
Selon son appétence pour le risque, sa situation patrimoniale et son horizon d’investissement, un épargnant peut investir dans une PME ou une TPE en choisissant de favoriser, ou surpondérer, une classe d’actif donnée :
obligations : l’investisseur finance le développement de l’entreprise sans être actionnaire. Ce prêt est consenti en contrepartie de la perception d’un coupon (revenus) trimestriel ou annuel, fixe et connu dès le départ. Elles sont le plus souvent émises par des sociétés matures et rentables. C’est l’un des moyens les moins risqués d’investir dans une entreprise.
obligations convertibles en actions (OCA) : à maturité (à l’échéance), la créance est transformable en actions. Lorsqu’elles sont souscrites auprès d’une entreprise cotée, leur sensibilité (variations) est plus importante car leur valeur est influencée par le cours de bourse de l’action de l’entreprise. A l’inverse, pour les sociétés non cotées, les anticipations de marché n’opèrent pas et seule la valorisation de l’entreprise importe.
parts sociales : l’investisseur acquiert des parts de capital de sociétés non cotées en bourse telles que les SARL et les entreprises à forme mutualiste ou coopérative. Lorsque l’entreprise possède de solides fonds propres, on considère que ce type d’investissement présente un risque assez limité.
actions d’une entreprise non cotée : l’investisseur opte pour un placement en actions émises par des petites et moyennes entreprises, SAS ou SA (Société Anonyme). Ces investissements s’effectuent majoritairement avec le concours de sociétés de conseils en investissements ou de plateformes spécialisées.
Investir dans une entreprise peut se concrétiser par l’achat de :
titres en direct (actions ou obligations) : l’investisseur sélectionne les entreprises et passe directement ses ordres en bourse si cette dernière est cotée. Il gère lui-même ses investissements, fait ses choix d’arbitrage après analyse des informations en sa possession. Dans le cas d’entreprises non cotées, il peut être en relation directe avec l’équipe dirigeante ou passer par l’intermédiaire d’un conseiller en investissement, d’un réseau de business angel ou d’une plateforme spécialisée.
parts de fonds commun de placement (FCP) ou de société d’investissement à capital variable (Sicav) : l’investisseur délègue la gestion de son investissement à un gérant qui a la charge de réaliser des investissements dans le cadre d’une stratégie définie en amont. Ces placements proposent une sélection de sociétés cotées (le portefeuille) qui est peut être diversifiée ou spécialisée par secteurs (numérique, biotech, santé…) ou zones géographiques (pays, zones, continent) par exemple.
parts de fonds commun de placement pour l’innovation (FCPI), de fonds communs de placement à risque (FCPR) ou de fonds d’investissement de proximité (FIP) : ces placements collectifs rassemblent un panier de sociétés non cotées. Ils permettent de bénéficier, dans certains cas et sous conditions, d’une réduction fiscale, voire d’une exonération sur les plus-values (hors prélèvements sociaux).
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