Cette semaine sur Anaxago, Ax Climat est à l’honneur avec l’annonce d’un nouvel investissement à venir et notre premier évènement physique de l’année qui se tiendra jeudi 13 mars à 18h30 à Paris.
Un échange dédié aux enjeux de la finance dans le monde de l’impact dans un contexte macroéconomique ou s’affronte désormais très franchement deux visions du monde, l’une fermant les yeux sur le réchauffement climatique, l’autre tâtonnant pour s’en emparer et prendre les décisions qui s’imposent. Pour cet évènement nous aurons le plaisir de recevoir Arnaud Giraudon, ex-CEO de Nickel et Fortuneo, désormais conseil de dirigeants et fonds à impact, il a récemment rejoint le comité de mission d’Anaxago et apportera son expérience d’investisseur a impact totalement précurseur. Arnaud est en 2025 l’un des business Angels à impact les plus actifs de France et garde un tropisme important pour les activités financières qui ont fait le grand succès de sa carrière. J’animerai les échanges entre Arnaud et notre gérant Christophe Pieri, un débat et des questions suivront avec la salle avant un cocktail dinatoire ou vous aurez tout loisir d’échanger en direct avec les intervenants ! Pensez à réserver votre place ici. L’évènement sera également retransmis en live (inscriptions ici pour suivre l’évènement à distance).
Nouvel épisode pour Argent Conté avec ma banquière privée bien aimée. Si Alix et moi nous connaissons depuis une dizaine d’années nous n’avions pas encore eu l’occasion d’enregistrer un épisode de podcast ensemble. C’est chose faite avec cette interview pleine de punch : combien ça coute d’être accompagné en banque privé ou en gestion de fortune, quels sont les vrais avantages, est ce que c’est pour tout le monde (on connait la réponse mais ça valait le coup de demander à Alix, virtuose des enveloppes, enjeux patrimoniaux, histoires de famille et transmission). On aborde aussi tous les conseils simples qui font que tout le monde peut être plus à l’aise avec son argent, ses placements et ses objectifs de vie quelque soit ses revenus. Alix glisse tout au long de l’épisode et surtout à la fin les conseils qu’elle s’est elle même appliqué tout au long de sa carrière pour gérer son budget et ses évolutions persos avec beaucoup de franchise. J’espère que l’épisode vous plaira, j’ai adoré l’enregistrer comme souvent mais la avec encore plus de coeur à l’ouvrage, les amies ça conte toujours plus ! Bonne écoute !
Une bonne petite newsletter à suivre ces dernières semaines, celle du co-fondateur du Monday Sports Club : Jules Bouscatel. Le Monday Sport Club c’est cet ovni dans le paysage des clubs sportifs qui a réussi a rendre tous ses membres complètement addicts (on ne sait pas grand chose de son equity story si ce n’est qu’Experienced Capital a investi).
Composé d’un concept d’indoor cycling (DYNAMO), de boxe (PUNCH) et de « yoga cardio » (RIISE, que j’aime moins, trop trop loin du yoga et pas aussi fun que Véronique et Davina), leurs 20 studios sont toujours complets ou presque (je vous avoue que le cours du samedi 10h n’est pas le plus full, mais le reste du temps c’est liste d’attente et compagnie). Ils donnent vraiment l’impression d’avoir craqué le modèle du club sportif, là ou un The New Me lancé très récemment peine déjà à remplir ses très (trop?) nombreuses adresses et ou des clubs multi sports type club med gym ou neoness (racheté par le groupe KeepCool, les fondatrices de Neoness se concentrent désormais sur leurs salles EPISOD, un concept plus haut de gamme, très inspiré je trouve du Monday Sport Club) se rentabilisent sur des abonnements jamais utilisés, eux prônent des studios sans abonnement, des cours très personnifiés par des profs aux personnalités ultra affirmées (on vient beaucoup pour le prof j’ai l’impression) mais aussi une efficacité dingue revendiquée. J’ai donc hâte d’en savoir plus sur le pourquoi du comment, et grande joie de découvrir cette newsletter du co-fondateur (qui a annoncé prendre du recul opérationnel récemment) qui décrypte chaque étape du développement du groupe depuis les premiers locaux, les premiers crédits, les premiers travaux et les premiers concepts. C’est bien écrit, agréable à lire et on apprend plein de choses pratiques.
Quelques sélections que j’ai appréciées dans mes lectures depuis le début de l’année : Le Genre du Capital, un essai très documenté sur la perpétration des inégalités financières entre les sexes à travers la répartition du patrimoine notamment par les successions. Ce livre est le fruit d’un travail de recherches de près de 20 ans par les deux auteures. Passionnant. Portrait d’un homme heureux que l’on m’avait chaleureusement recommandé sur l’histoire d’André Le Notre, jardinier de Louis XIV et artisan (artiste) des jardins de Versailles. Le livre ne m’a pas transcendée mais c’est un bel essai sur la mission que Colbert et Louis XIV s’étaient donné de faire de Paris et de la France, le centre névralgique mondial du bon gout, de l’artisanat de belle facture, de l’art et du talent. Depuis les galeries du Louvre jusqu’aux rentes accordées aux artistes. Une bonne récréation. La Gosse de Nadia Daam, très court à lire et que j’ai beaucoup aimé. Un ouvrage qui parlera sans doute a quiconque élève aujourd’hui des filles, la quatrième de couverture parle d’elle même, je vous laisse la découvrir. Just kids de Patti Smith, qui a connu un franc succès jamais démenti depuis sa sortie il y a 10 ans, une plongée dans le New York artistique de la fin des années 60. C’est bien écrit (en anglais, je ne sais pas ce que vaut la version française), très rythmé, hyper inspirant, on s’y croirait et j’ai adoré. Pourtant très loin de ce que je lis habituellement. L’écriture de Patti Smith est une révélation, pudique et poétique. Méditer, jour après jour de Christophe André, un très beau livre très accessible sur le méditation. Les tableaux sont très apaisants. Le Déclin du Courage d’Alexandre Soljénitsyne, offert par deux amis qui étaient dans la promotion d’Harvard qui a eu la chance d’assister à ce discours pour la clôture de leur cycle. Le dissident soviétique à la renommée internationale, développe dans son discours, contre toute attente, une critique virulente de l’individualisme occidental et regrette la chute spirituelle de notre civilisation, ainsi que sa décadence. Une petite claque. D’or et de jungle de Jean-Christophe Rufin, un vrai roman de vacances ultra facile a lire qui traite des envies libertariennes des géants de la tech américaine. C’est basique et bien écrit, ça a fait écho pour moi à Sismique, le podcast de Julien Devaureix qui décrypte avec une précision chirurgicale ce qu’on a pu entendre dans les cercles entrepreneuriaux libertariens mais qui fait aussi le travail colossal de produire un contenu de qualité en démêlant la complexité des informations quotidienne et le brouhaha ambiant. Voila pour ces deux premiers mois de lecture (je devrais peut être vous faire une liste des flops aussi une prochaine fois :) )
Des mois, que dis-je, des années peut être, que ma belle mère me répète que cet endroit, à 3 minutes de notre appartement, sert une des meilleures cuisines vietnamiennes de Paris. J’ai testé lundi, je ne peux plus m’en passer depuis. Je n’avais jamais gouté de nems aussi fin et craquants que ceux là, enrobés d’une seule galette de riz très fine qui laisse tout la place à une farce délicate et parfumée. Une grande réussite. Les réservations sont obligatoires et la maison propose tous les plats emblématiques de sa courte carte à emporter, dont le bouillon du Pho dont je vous avais déjà parlé.
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