Découvrons-les ensemble !
Les startups sont des entreprises innovantes et ambitieuses qui révolutionnent chaque jour le monde dans lequel on vit grâce à l’usage de la technologie, ou à son développement. Investir dans ce genre de jeunes pousses peut alors s’avérer bien plus attractif encore que de placer ses capitaux dans le capital de PME ou de TPE. D’ailleurs, de plus en plus de fonds d’investissement se lancent dans le financement de ces jeunes entreprises à fort potentiel de croissance. En optant pour un tel investissement, vous vous adonnez à ce que l’on appelle le capital-risque. Par ailleurs, dans cet écosystème particulier, vous pouvez acheter 2 actions différentes, que vous passiez en direct en capital-investissement ou par un fonds de capital-risque.
Quels sont les différents types d’actions ?
1. Action ordinaire : se fondre dans la masse des actionnaires
Les actions ordinaires sont les valeurs mobilières les plus… ordinaires, par définition. Lorsque des porteurs de projets lancent une levée de fonds, vous pouvez effectuer une prise de participation à hauteur de ce que vous désirez investir, mais vous devez bien vérifier de quels types d’actions il retourne.
La majeure partie des actions émises par les startups sont ordinaires et s’apparentent donc à des titres de propriété dont le droit est de percevoir des dividendes comme part des profits. En plus de cette part de bénéfices, chaque actionnaire dispose d’un droit de vote par action détenue pour l’élection du conseil d’administration.
Sur le long terme, le financement des entreprises par achat d’actions est très bénéfique, puisque les performances dépassent de loin les autres instruments financiers, grâce à l’expansion du capital. Toutefois, comme tout investissement fructueux, la contrepartie est le risque pris. Si une faillite se présente, les investisseurs actionnaires ordinaires sont les derniers remboursés. Avant eux, d’autres sont prioritaires :
- les créditeurs ;
- les détenteurs d’obligations ;
- les actionnaires privilégiés.
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2. Action de préférence : une ouverture de droits privilégiés
Les actions privilégiées ou de préférence sont plus chères et plus avantageuses pour le réseau d’investisseurs concerné. En détenant ce genre de titre, le dividende est garanti et fixe, à perpétuité, ce qui est vraiment un atout de taille comparé à une simple action. De plus, comme nous l’avons déjà introduit, en cas de liquidation de l’entreprise, leur place dans les priorités de remboursement est au-dessus de celle des actionnaires ordinaires. Enfin, si l’un de ces « capital partners » décide de se retirer pour X ou Y raison, alors l’entreprise peut racheter les titres n’importe quand.
Pour toutes les raisons évoquées, bien des investisseurs en capital décrètent que les actions de préférences sont davantage des titres de créance que des titres de prise de participation aux fonds de l’entreprise. Seulement, ce n’est qu’à moitié vrai, puisque les obligations offrent tout de même plus de sécurité en cas de liquidation judiciaire ou de problème de trésorerie, et le rendement est bien moins élevé.
Investir dans une startup en direct ou via son PEA
Le capital-investissement simple en direct
Investir dans une startup, qu’il s’agisse d’une entreprise française ou européenne, c’est investir sur un terrain glissant, certes, mais au combien potentiellement rentable, et plus encore que vous ne l’imaginez au départ. On appelle ce genre de placement le private equity, ou capital-investissement, car vous investissez sur le marché du non coté en bourse. Dans le non coté, il y a ces startups, mais il y a aussi d’autres petites et moyennes entreprises, des ETI et des TPE.
La façon la plus évidente pour bénéficier d’un retour sur investissement d’une startup, c’est d’acheter en direct des actions ordinaires ou de préférence en injectant directement vos capitaux dans ceux de la société lors de son tour de financement. D’une part vous diversifiez vos actifs, d’autre part, vous participez au développement des entreprises issues de la French Tech, ce qui est un geste pour l’économie réelle du pays.
Toutefois, pour pouvoir investir en direct dans le private equity, il vous faut avoir suffisamment de fonds propres, ce qui est assez rare. Ceux qui peuvent se permettre ce genre de placements d’envergure sont appelés les business angels : des professionnels de l’investissement dans le capital de sociétés à fort potentiel de croissance.
Choisir de passer par le biais du PEA pour alléger sa fiscalité
Investir dans la Tech est cependant à la portée de tous grâce à des solutions de placements collectifs. Qu’il s’agisse de participer à une cagnotte collaborative de crowdfunding en ligne ou de devenir porteur de parts en participant à une collecte de fonds d’une société de gestion, l’accès à ces startups est envisageable pour tous.
Comptez bien souvent entre 1 000 euros et 2 000 euros pour décrocher votre ticket d’entrée dans ce genre de levées participatives. Le point favorable se joue aussi au niveau de la fiscalité. Les Plan d’Épargne en Actions (PEA) sont désormais ouverts à de nouveaux produits, et notamment si vous détenez un PEA-PME (conçu pour le non coté). Tout en respectant les plafonds de dépôt fixés, vous bénéficiez d’un avantage fiscal pour tout portefeuille détenu plus de 5 ans, ce qui optimise d’autant plus vos recettes finales.
Vous avez envie d’investir dans une startup sans trop prendre un risque démesuré ? Anaxago vous propose des opportunités d’investissement en private equity triées sur le volet. Retrouvez-les sur votre espace en ligne dès maintenant !