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Une victoire des bleus peut-elle nourrir la croissance ?

Caroline Lamaud - 13 juillet 2018

C'est avec presque autant de plaisir que nous avons regardé le match de mardi soir (France-Belgique) et lu cette chronique écrite par Hugues de Montvalon (ODDO) sur les impacts supposés d'une victoire éventuelle des Bleues au Mondial sur la croissance, le CAC 40, etc.

C'est avec presque autant de plaisir que nous avons regardé le match de mardi soir (France-Belgique) et lu cette chronique écrite par Hugues de Montvalon (Responsable de la Recherche - ODDO BHF Banque Privée) sur les impacts supposés d'une victoire éventuelle des Bleus au Mondial sur la croissance, le CAC 40, l'investissement dans les startups, etc. Si vous n'êtes pas abonné.e.s à la newsletter hebdomadaire des marchés d'Oddo, nous vous en retranscrivons la teneur ci-dessous :

Evacuons d'abord le côté économique et boursier de la chose.

A ma connaissance, aucune étude n'a réussi à mettre en valeur de manière claire et déterminante un effet économique quelconque de moyen ou long terme d'une victoire à la coupe du monde. Les trois pays qui ont le plus d'étoiles sur leur maillot sont le Brésil (5), l'Allemagne (4) et l'Italie (4). Si la réussite au football avait un impact de long terme, le Brésil aurait remplacé le Japon au sein du G7 et nous ne commenterions pas, à longueur de temps, l'écart de rendement entre l'emprunt d'Etat italien et son homologue allemand.

Bon d'accord, mais à court terme, on ne peut pas nier que l'évènement le plus suivi de la planète a des répercussions sur le comportement des consommateurs/spectateurs. C'est fort possible, mais il est très compliqué d'en tirer un quelconque profit sur le plan boursier. Prenons l'exemple de Fnac Darty que des analystes financiers recommandaient à l'achat, en évoquant notamment l'argument que la vente de téléviseurs pour le Mondial allait doper le cours du titre. Las, le cours de Fnac Darty est en baisse de 20 % depuis le début de l'année ! Autre exemple : la bière. Il n'aura échappé à personne que les (télé)spectateurs des matches de foot ont tendance à consommer avec plus ou moins de modération cette boisson houblonnée. Eh bien, là aussi ce n'est pas très concluant. Le cours de AB Inbev, le n°1 mondial de la bière, est en baisse de 4 % depuis le début de l'année. Heineken et Carlsberg font un peu mieux avec une hausse de leurs titres de 4 %, mais cela n'a rien de transcendant. Et c'est normal. A moins de vivre sur la planète Mars, tout le monde sait que le Mondial de football arrive tous les 4 ans. C'est peut-être l'évènement le plus anticipé de la planète. Penser qu'on puisse en tirer un profit quelconque, c'est supposer que les investisseurs sont frappés de myopie carabinée.

La grande leçon que l'on peut tirer de ce Mondial, c'est qu'il est difficile de faire des prévisions.

On brocarde – quelque fois à juste titre - la forte capacité des économistes et des financiers à faire des prévisions, disons, pas totalement pertinentes. Nous ne sommes pas les seuls à nous fourvoyer ! Je vois avec un certain plaisir que les commentateurs sportifs font également partie du cercle pas si étroit des prévisionnistes lamentables. Qui voyait-on atteindre la finale ? L'Allemagne, le Brésil, l'Espagne. Aucun de ces pays n'a franchi le palier des quarts de finale. En revanche, je connais quelqu'un qui est en train de gagner une somme rondelette, après avoir parié sur la grosse cote qu'était la Croatie au début du tournoi. Le seul favori qui a tenu son rang est la France, grâce à son sélectionneur Didier Deschamps, nous dit-on maintenant. Mais que n'a-t-on pas entendu sur son compte ! Il était sans idée : il est désormais pragmatique. Il n'avait aucun plan de jeu ! C'est désormais un maître tacticien qui a un plan pour chaque adversaire. Il proposait un jeu étriqué et défensif ! Voilà un monstre de réalisme pour qui seul le résultat compte.

A propos de Didier Deschamps, le destin des sélectionneurs d'une équipe de football est également riche d'enseignements.

Le père spirituel de Didier Deschamps, Aimé Jacquet est aujourd'hui une figure totémique du football français. On a complètement oublié qu'il s'est retrouvé à la tête de l'équipe de France un peu par défaut et beaucoup par hasard. Après quelques saisons peu brillantes, limogé pour manque de résultats des clubs de Montpellier et de Nancy, il avait trouvé un poste à la direction technique nationale de la fédération française de football (FFF) comme adjoint du sélectionneur Gérard Houiller. Celui-ci ayant été évincé suite à la calamiteuse défaite des Bleus face à la Bulgarie en 1994, Aimé Jacquet se retrouva propulsé en première ligne, personne ne voulant prendre un poste aussi exposé. Quatre ans plus tard, le sélectionneur obscur et méprisé, dont les méthodes furent en leur temps largement décriées, était devenu un héros national, invité dans tous les séminaires pour partager sa recette sur le management des systèmes humains.

Mais tout cela s'est finalement joué à peu de choses. En 1998, si l'italien Roberto Baggio avait cadré son tir lors du quart de finale contre la France, celle-ci n'aurait pas été championne du Monde et le nom d'Aimé Jacquet susciterait aujourd'hui des ricanements condescendants, pour ceux qui pourraient encore se souvenir de son nom.

On a toujours tendance à réécrire l'histoire en fonction d'un résultat qui est déjà arrivé.

La réussite des Bleus en 1998 est la preuve qu'Aimé Jacquet est un génie, tout comme la faillite des Bleus à se qualifier contre l'Italie aurait été la démonstration qu'après ses précédents échecs, un tel « has been » n'avait rien à faire à la tête de l'équipe de France. Gareth Southgate, l'entraineur anglais, a connu un peu le même destin que notre Aimé Jacquet national. Voilà un entraineur qui après s'être fait éjecter de Middlesborough, club de 2ème division anglaise, se retrouve un peu par hasard à la tête de la sélection anglaise. A la grande surprise de tout le monde, y compris des Anglais eux-mêmes, l'équipe d'Angleterre se retrouve en demi-finale du Mondial 2018, après avoir, l'espace d'une mi-temps, envisagé sérieusement une finale contre la France. Gareth Southgate est désormais un héros outre-Manche ; il a même relancé la mode du gilet, accessoire oublié du costume 3 pièces ! Cette propension à donner un sens à l'histoire ex-post est ce qu'on nomme le « outcome bias », le biais de résultat, largement documenté par la finance comportementale.

Les investisseurs ont tendance à sous-estimer le rôle de la chance et à surestimer le talent.

Tel gérant est un génie parce qu'il a vu venir la crise ; oui, mais on ne parlait pas de toutes les crises qu'il a vu venir et qui ne sont jamais arrivées. En finance comme en football, ce biais est largement répandu.

Il est intéressant également de voir comment le football de la coupe du Monde s'oppose à celui des clubs. Le football des clubs est fondé sur la concurrence presque pure et parfaite ; il oppose des clubs de plus en plus mondialisés. Cette mondialisation leur permet d'atteindre un public sans cesse croissant. L'explosion des audiences TV soutient des budgets pharaoniques qui permettent aux clubs de se payer les plus grandes stars mondiales. Les clubs les plus riches deviennent toujours plus riches et proposent une qualité de football incroyable. Le football des clubs est le reflet parfait de notre économie mondialisée et inégalitaire. En face, nous avons le football des nations. Moins de ressources, à la fois financières et humaines. L'Angleterre a fait avec ce qu'elle avait, des joueurs plutôt de 2ème catégorie, car la majorité des joueurs qui occupent les premières places en 1ère division anglaise, sont d'origine étrangère. La Belgique avec ses 11 millions d'habitants a terrassé le Brésil, géant aux 200 millions d'habitants. La Croatie pour sa part ne compte que 4 millions d'habitants, mais a un cœur énorme. Ce que le football des nations perd en qualité technique et footballistique, il le gagne en émotions et en transcendance. La victoire du PSG en ligue des champions remplirait peut-être la place du Trocadéro mais pas les Champs-Elysées. La manière dont tout le monde vibre pour son équipe nationale est un écho – bienveillant et souriant – au Brexit et autres manifestations de rejet des excès de la mondialisation.

Enfin je ne peux pas terminer cette chronique sans un pronostic : victoire 2-1 de la Croatie sur la France. Avec un peu de chance, cette prévision sera à l'image des nombreuses autres que j'ai pu émettre par le passé : totalement erronée !

Auteur : Hugues de Montvalon - Responsable de la Recherche - ODDO BHF Banque Privée

Crédit photo : Ouest France

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