#16 Le condensé de l'éco by Anaxago, chaque semaine

Macro : une nouvelle réforme en préparation 

Indemnisation chômage : pourquoi une réforme ? 

"Nous voulons rendre ce marché plus juste, flexible, plus protecteur", a déclaré Olivier Véran  Une rencontre est prévue avec les syndicats.  

Le principe : modifier les critères d’accès et la durée de l’indemnisation en fonction de la situation du marché de l’emploi.  Les modalités finales ne sont pas encore connues. 

L'objectif : atteindre le plein-emploi. 

Pour l'économiste Bertrand Martinot, de l'Institut Montaigne, le gouvernement pourrait "jouer sur l'éligibilité - ce qui permet de réduire la 'permittence' - et la durée d'indemnisation, car nous sommes les plus généreux sur ces critères". En revanche, "il ne faudrait pas toucher aux règles de calcul et au niveau de l'indemnisation".

Emploi : + de 93 000 créations nettes dans le privé au T2.

D’après l’INSEE, l’emploi salarié a progressé de 0,5% au T2 soit 93 000 créations nettes d’emplois. À fin juin 2022, l’emploi salarié privé dépasse son niveau d’avant crise, de 3,8% soir 767 400 emplois. 

Le secteur de l’hébergement-restauration est celui qui contribue le plus à la hausse sur le trimestre avec 29 800 emplois créés. 

 Salaires : une hausse de +2,9% en moyenne cette année.

Selon une étude du Groupe Alixio, les hausses de salaires devraient atteindre en moyenne +2,9% en France cette année et +4,3% en 2023.

Marchés : le point sur les crypto-monnaies  

 Le sursaut des crypto-monnaies la semaine dernière a été annihilé par la rechute des actifs à risque mardi. Le bitcoin se négocie à nouveau sous la barre des 20 000$. Quant à l'Ether, les derniers jours ont été difficiles : l'importante mutation technique qui a eu lieu dans la semaine sur la blockchain Ethereum s'est bien passée, mais les spéculateurs ont plutôt choisi de "vendre la nouvelle".

Pour rappel, le bitcoin était aux alentours de 40 000$ il y a 6 mois. Affaire à suivre.

Dépenses Personnelles : revenir au tarif réglementé 

Augmentation des mensualités, résiliation des contrats arrivant à échéance…les menaces pèsent ! Le bouclier tarifaire gèle les tarifs du gaz et de l’électricité d’ici la fin de l’année mais il ne protège pas tous les consommateurs. 

12 millions de foyers sur un total de 33 millions ont choisi de quitter le tarif réglementé de vente de l'électricité d'EDF pour des offres de marché plus attractives. 

Certaines restent indexées sur les tarifs réglementés et profitent du plafonnement de la hausse à 4%, mais, d'autres indexées sur le marché de gros, subissent des hausses brutales.

Une partie des clients d’Iberdola (fournisseur de 10 000 clients français) ont été invités par courrier à se fournir ailleurs. Le fournisseur Ohm prévoit une hausse de 84% par rapport au tarif réglementé de l’électricité. Le fournisseur Mint prévoit quant à lui une augmentation tarifaire de 111% d’ici le 1er octobre.

Revenir au tarif réglementé : le tarif réglementé d’EDF appelé tarif bleu va protéger les clients. Il reste la meilleure protection pour le consommateur tant que le bouclier tarifaire reste en vigueur. Le médiateur de l’énergie conseille vivement aux consommateurs de revenir au tarif bleu. 

L’immo d’Anaxago 

Le marché français : les maisons ont toujours autant la côte ! 

Malgré une légère inflexion, les prix des immobilier progressent de 1,4% au T2. La hausse reste la plus marquée pour les maisons, +8,4% sur un an au T2 versus +4,5% pour les appartements. Cette tendance est visible en Ile-de-France et en province, constatent les notaires. 

En ile-de-France, la hausse est de 5,4% pour les maisons et de 0,7% pour les appartements. D’après les notaires, “ce plus fort dynamisme des prix des maisons en île-de-France s’observe depuis le T4 2020”. 

Depuis le début d’année 2021, les prix des maisons en province ne cessent d’augmenter et même plus fortement que ceux des appartements. +9% sur un an versus +7,6%. 

Le marché en île-de-France : les chiffres au T2

L’immobilier parisien reprend des couleurs au deuxième trimestre 2022. Les notaires du Grand Paris viennent de présenter les chiffres des ventes du deuxième trimestre lors d’une conférence de presse. Selon leur diagnostic, le marché immobilier parisien se remet progressivement de « l’effet Covid », de quoi même constater un record annuel de ventes au deuxième trimestre qui n’avait pas été atteint depuis 20 ans ! Mais si les ventes augmentent… les prix augmentent également...

Le crédit immobilier : le retour des taux variables

Le taux variable va permettre à plus de Français de décrocher un crédit. 

Comment ? 

Le courtier Vousfinancer donne un exemple : un primo-accédant qui vient d'obtenir un crédit à taux variable démarrant à 1,69% sur 25 ans. En taux fixe la banque lui proposait 2,25%, il n'aurait donc pas pu décrocher son crédit car en prenant en compte l'assurance de prêt et les frais de dossier, le taux d'usure aurait été dépassé. 

Les risques ? 

Si vous décrochez par exemple un taux de 1,45% sur 20 aujourd'hui, la banque s'engage à ce que la hausse potentielle future ne dépasse pas +1 ou +2 (c'est majoritairement +2 aujourd'hui). Ce qui donnera un taux maximum potentiel de 3,45% à l'heure où l'inflation devrait flirter avec les 7%.

L’immo atypique : les nouvelles demeures de Charles III

 Le roi Charles III dispose de palais et domaines à travers le Royaume-Uni auxquels il est attaché. Mais à présent, il doit habiter sa fonction et les résidences qui vont avec. 

Le nouveau roi doit habiter les résidences officielles et privées de l'ancienne souveraine, et laisser à son héritier William les siennes. 

Charles III a quitté Clarence House, son adresse depuis 2003 à Londres, pour le palais de Buckingham, résidence officielle du souverain à Londres et siège administratif de la monarchie. Il prend aussi les commandes du château de Windsor, du palais d'Holyroodhouse à Edimbourg, la résidence officielle du souverain en Ecosse, et du château d'Hillsborough, son équivalent en Irlande du Nord.

L’embarras du choix !