Une rentrée engagée : du climat avec AxClimat, une cantine solidaire à 3 €, une exposition de design mère-fille, et un détour historique par les suburbs américaines des années 50. Nourrir l’esprit, la planète, et l’estomac.
La rentrée est là, et avec elle ce sentiment que tout repart en même temps : l’agenda, les rendez-vous, les dossiers, les enfants, et même… les bonnes résolutions (spoiler : les miennes ne tiennent jamais plus de deux semaines, mais j’y crois toujours). Alors pour cette première vraie semaine de septembre, je vous propose un fil conducteur : comment investir, découvrir et partager autrement, que ce soit à travers nos choix financiers, nos lieux de vie ou nos adresses du quotidien.
Opportunité de la semaine
C’est avec beaucoup de fierté que nous développons Ax Climat depuis un an, le fonds de private equity climat d’Anaxago Capital. L’ambition est claire : financer la transition écologique, en soutenant les fonds européens qui innovent dans l’adaptation et la réduction de notre empreinte carbone. Côté investisseur, cela signifie participer à un mouvement de fond tout en visant des performances financières solides. Bref : une opportunité rare d’aligner stratégie patrimoniale et convictions personnelles. Plus que jamais, investir peut-être un acte engagé (et franchement, ça fait du bien de se dire que son argent travaille un peu mieux que nous certains lundis matin). Le fonds annoncera la semaine prochaine son 4ᵉ investissement lors d'un webinaire le jeudi 18 septembre à 18h, vous pouvez assister au webinaire en vous inscrivant ici.
Actualités
À l’occasion de la Paris Design Week 2025, Sources Éditions présente l’intégralité de sa première collection dans un cadre exceptionnel : la Chapelle de la Manufacture des Gobelins, au cœur du Mobilier national.
Derrière cette maison, il y a un duo mère-fille : Isabelle de Ponfilly, ancienne directrice de Vitra France, figure du design contemporain et partenaire de grandes institutions culturelles, et Joséphine Bursacchi, issue du monde de l’art contemporain. Ensemble, elles ont fondé Sources Éditions pour faire dialoguer patrimoine et création actuelle.
Leur première collection reflète cette ambition : des pièces qui réinterprètent le design historique européen à travers le prisme des savoir-faire artisanaux et des matériaux nobles, pour en offrir une lecture contemporaine. Entre préservation d’une mémoire et création d’objets pertinents pour aujourd’hui, la collection se lit comme un pont entre époques et sensibilités.
Le choix du lieu n’est pas anodin : la Chapelle des Gobelins, écrin chargé d’histoire, sublime ce dialogue entre passé et présent. J’irai moi-même découvrir l’exposition jeudi — autant dire que je vous raconterai si les chaises sont confortables et si les designers ont pensé à l’épreuve du cocktail debout. Tous les évènements et le programme de la Paris Design Week sont ici.
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Publicité vintage pour les maisons Levitt.
Bien manger & s'associer
J’ai eu un vrai coup de cœur pour La Cop1ne, une cantine associative où les étudiants peuvent déjeuner pour seulement 3 €. La formule est simple et belle : une cuisine végétarienne maison, préparée avec des légumes bio, servie dans un esprit solidaire et joyeux. Et la bonne nouvelle, c’est que la cantine est ouverte à tous : pour 10 €, on peut y savourer un entrée-plat ou plat-dessert — une belle façon de soutenir le projet en se régalant. (Avouez qu’il y a pire que de “militer” autour d’un bon dessert.)
Cette idée qu’un repas peut être à la fois bon, sain, abordable et porteur de sens m’a donné envie de partager quelques-unes de mes adresses préférées à Paris où l’on mange bien pour moins de 10 €. Des lieux qui, chacun à leur façon, racontent une histoire et une culture :
- Tibet Town (10e)– des momos (raviolis) vapeur réconfortants.
- La Marmite d’Afrique (11e)– pour ses sauces profondes et son mafé.
- Chennai Dosa (La Chapelle)– des dosas croustillants et généreux.
- Le Bar Fleuri (20e)– ambiance de bistrot à l’ancienne et plats du jour imbattables. Le poulet frites le moins cher de la capitale !
- Mian Guan (13e)– nouilles chinoises fraîches et parfumées.
- Fellows (10e) – pasta simples et cosy
- Le Bichat (10e)– cuisine bio, colorée et servie rapidement.
- L’Impulsif (13e)– cantine chinoise populaire avec plats simples et généreux.
Manger bien et pas cher à Paris, c’est possible — et ça peut même devenir une aventure culturelle à part entière.

Les maisons Levitt
Je suis tombée sur cette vidéo Instagram à voir ici, qui raconte l’histoire des maisons Levitt, emblèmes des suburbs américaines des années 50. On les appelait les maisons de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Ordinaires, peut-être, mais sûrement pas banales.
Dans le documentaire consacré à William Levitt, dit le roi des banlieues, Élodie Bitsindou, docteure en architecture, rappelle à quel point ce modèle a bouleversé l’Amérique : avec ses lignes standardisées et son système de production en série, Levitt était capable de livrer jusqu’à 36 maisons par jour. Une cadence industrielle appliquée à l’intime, au foyer (les fast-foods ont dû prendre des notes).
Ces pavillons incarnaient un rêve accessible – celui de la prospérité d’après-guerre – mais ils dessinent aussi, rétrospectivement, une certaine idée de l’urbanisme, de la consommation et de l’ordinaire. Cinquante ans plus tard, ils continuent de fasciner : un morceau d’histoire sociale, une esthétique vintage, et un rappel que même les lieux les plus uniformes peuvent être profondément révélateurs de leur époque.
Les images qui illustrent cette newsletter...
...sont celles celles de publicités vintage pour les maisons Levitt.
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