Sofiouest, AxClimat, investissements dans le vin, ado & réseaux, utopies littéraires… Cette semaine, une chronique estivale riche en engagement, découvertes et inspirations pour penser autrement l’investissement à impact.
Cette semaine sortait le Rapport ESG x Impact 2024 de Sofiouest. Sofiouest est une société d'investissement détenue par le Groupe SIPA Ouest-France, le Crédit mutuel Arkéa, et c’est surtout, mais j’en parle rarement, le seul actionnaire institutionnel d’Anaxago à ce jour.
Patrice Hutin nous a fait confiance il y a quelques années pour rejoindre le portefeuille des entreprises engagées que Sofiouest affectionne et soutient. A quelques jours de la publication de notre premier rapport d’audit de mission, j’ai pensé utile de vous partager ce document qui est un bel exemple de la manière dont les investisseurs institutionnels peuvent s’engager aux côtés de leurs participations pour les accompagner dans leur démarche d’impact. C’est un soutien qui compte pour nous et qui nous a vraiment permis de nous développer dans le sens de nos ambitions : 80% de nos investissements fléchés vers des opérations à impact positif, une notation ESG systématique de toutes nos opportunités et des démarches de formation poussées en interne (je vous reparlerai très vite de nos évènements, les Récits de Demain) et des engagements philanthropiques.
Opportunité de la semaine
Nous annoncerons également dans quelques jours le nouvel investissement d’Ax Climat, AxClimat I, notre fonds de private equity au service de la décarbonation européenne. Avec AxClimat I, Anaxago propose un accès exclusif à des fonds européens de premier plan, tous classés Article 9 SFDR, qui agissent concrètement pour la transition énergétique, la décarbonation de l’industrie et l’économie circulaire, sans compromis sur la performance financière. La stratégie d’investissement s’expose comme suit : un mix équilibré entre buyout, growth et infrastructure, avec un alignement fort entre investisseurs et équipe : 10 % des commissions sont reversées à une association, 20 % de la rémunération d’Anaxago est liée à l’atteinte des objectifs ESG, 1 % du fonds est investi directement par l’équipe Anaxago. Aujourd’hui, AxClimat I est déjà exposé à plusieurs fonds sursouscrits, leaders sur leur segment, et à entreprises technologiques et industrielles en forte croissance, au cœur des enjeux de la transition. Pour en savoir plus pour rejoindre Ax Climat c’est par ici.
Investissements & vins
J’ai beaucoup aimé ce sujet de Snowball sur les bons investissements à faire dans le vin cette année. Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas Snowball, c’est une des seules newsletters finances persos que je lis religieusement chaque semaine. J’ai suivi Yoann, son auteur, depuis ses tout débuts. Il a le don de décrypter avec énormément de pédagogie tous les investissements possibles et imaginables (bourse, immo, crypto, vins etc...), et beaucoup de flair pour présenter ce qui buzzera dans quelques mois. Vous pouvez pouvez vous abonner à la newsletter gratuite ici.
œuvre de l'architecte Marion Duclos Mailaender pour l'hôtel Tuba Club
Tech trash frappe encore juste
Le sujet Tech Trash de la semaine qui m’a vraiment frappée. Que se passe-t-il réellement dans les téléphones des ados ? Lauren Greenfield, photographe et réalisatrice américaine, et elle-même mère d’un ado de 14 ans, a décidé d’y plonger tête la première. Pendant un an, elle a filmé 25 adolescents de Los Angeles et leur vie en ligne. Ça donne Social Studies, un docu dans la lignée d’Adolescence qui montre l’étendue de notre ignorance sur ce qu’il se passe. Dans le dos des parents, elle filme la relation des ados avec les réseaux, les contenus explicites qu’ils partagent, le cyber-harcèlement, les diktats de beauté, les pensées suicidaires… Et ce qui est peut-être le plus fou, ce sont les parents, justement, tous totalement dépassés par ce que leur progéniture vit en ligne. Certains refusent carrément d’aller voir les réseaux de leurs enfants, d’autres payent leur fille 50 dollars par jour pour qu’elle ne remette plus les pieds sur TikTok (dont on connaît les spirales qui peuvent s’avérer toxiques pour les plus jeunes). Car comment réagir quand une fille de 12 ans avoue qu’elle « publierait une sex-tape si ça (la) rendait virale », sous les acquiescements généraux ?
Dans la même lignée, j’ai démarré le super reportage Grandir en France. Les enfants prennent la parole comme ils le feraient dans le cabinet d’un psy, en total transparence. Avec le bon sens, la sincérité et l’honnêteté intellectuelle qui caractérise l’enfance. Édifiant et émouvant.
Littérature
Des années que l’on me parle d’Ecotopia, le livre d’Ernest Callenbach, roman de science fiction le plus positif jamais écrit fête cette année ses 50 ans et je viens enfin de le dévorer. Le Monde traitait déjà de ce livre unique en 1978, j’ai retrouvé cet article ici. Tout commence en l’an 2000, vingt ans après une guerre de sécession qui voit trois Etats américains, la Californie, l’Oregon et l’Etat de Washington, s’unir pour former un nouveau pays nommé "Ecotopia". C’est l’avènement d’un monde fermé où une autre vie fondée sur la décroissance, l’équilibre et l’harmonie semble possible ; une société démocratique, égalitaire, pacifique, responsable du devenir de la planète, prônant l’épanouissement personnel et collectif avant la réussite individuelle, et où le travail et le plaisir ne font qu’un. Pendant vingt ans, aucune relation diplomatique n’est nouée entre Ecotopia et les Américains, jusqu’à ce qu’un journaliste new-yorkais du Times-Post soit désigné officiellement pour être le premier Américain envoyé sur place. Une aventure inédite d’un mois et demi s’ouvre à lui… L’utopie visionnaire décrite dans le livre avec forces détails résonne étrangement avec le contexte actuel aux États-Unis, et incarne (je trouve) un message d’espoir. Tout y est tellement détaillé (des systèmes sociaux, à la fiscalité, aux innovations énergétiques en passant par l’éducation et l’architecture, vraiment c’est très vaste) que je serai curieuse d’avoir l’avis de spécialistes, biologistes, biochimistes et scientifiques sur la faisabilité de certaines des « inventions » évoquées dans l’ouvrage. Je m’en vais de ce pas le placer entre de telles mains.

Les images qui illustrent cette newsletter...
...sont celles du travail de l'architecte Marion Duclos Mailaender pour l'hôtel Tuba Club à Marseille. Je profite de l'été pour vous faire découvrir les plus beaux hôtels de bords de mer à travers les réalisations de leurs architectes. ❝
Merci d’avoir pris le temps de lire
toute cette chronique hebdomadaire !
Si vous voulez aller plus loin et prendre le temps de parler de votre argent, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers dédiés. C'est un rendez-vous sans engagement qui vous permettra de faire le point sur votre situation patrimoniale et prendre de l’avance sur votre avenir !
Contacter un conseiller