Anaxago entre au FinTech 100, on parle IA et construction, capitalisme familial, agriculture bio, méthode radicale de minimalisme, et déjeuner suspendu chez Racines. Une édition engagée et inspirante à ne pas manquer.
Cette semaine, Anaxago rejoignait pour la première fois, directement à la 35ᵉ place, le classement du FinTech 100 établi tous les ans par Truffle Capital et Finance Innovation. L'étude recense les 100 meilleures fintechs françaises en fonction de leur chiffre d'affaires, des levées de fonds et des effectifs.
C’est une qui reconnaissance qui nous engage. Elle consacre treize années d’engagement en faveur de la digitalisation de l’épargne privée, pour ouvrir à chacun l’accès à une finance plus engagée, plus transparente et plus performante. J’ai profité du moment pour rédiger une petite tribune pour partager ce que ce classement nous évoque, vous pouvez la consulter ici.
Intégrer le FinTech 100 n’est pas une fin en soi. C’est un signal. Nous savons le chemin parcouru. Nous mesurons surtout l'exigence que cela crée pour la suite.
Opportunité de la semaine
L’opportunité de la semaine est dans l’innovation comme on l’aime. Cette boîte, c’est la technologie qui pourrait bien révolutionner le monde de la construction, un secteur dans lequel chaque retard, chaque dérive budgétaire se chiffre en millions. Grâce à son IA unique, entraînée sur des millions d’années de données de projets, l’entreprise permet enfin d’anticiper les risques, de sécuriser les plannings, et de préserver les marges. Ce n’est donc pas un hasard si des investisseurs de premier plan, comme le fondateur de DeepMind ou la société d’investissement de Google Ventures, ont déjà rejoint l’aventure.
Il ne vous reste que quelques jours pour vous positionner aux côtés de ces acteurs visionnaires. Si vous cherchez à diversifier votre portefeuille avec un projet à fort potentiel, c’est maintenant ou jamais. Pour en savoir plus et rejoindre l’aventure, c’est par ici.
Capitalisme & parentèle
J’ai vraiment bien aimé le sujet sur le capitalisme familial, ce survivant inattendu du CAC40, dans la newsletter d'Eric Tréguier cette semaine. On pensait que les grandes familles capitalistes étaient une espèce en voie d’extinction, reléguée aux manuels d’histoire économique. Eh bien, pas du tout. En 2023, elles ont même repris du poil de la bête. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les actionnaires familiaux détiennent désormais plus de 21 % du CAC 40. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans. [… J'ai sauté un gros passage ici, mais vous avez tout le détail dans cette top newsletter a accès gratuit].
Mais pendant ce temps, les particuliers, eux, désertent la Bourse. En 2020, dopés par la covid et l’introduction en fanfare de la Française des Jeux, ils représentaient jusqu’à 200 millions d’euros de volumes d’échanges par jour. Aujourd'hui ? Moins de 100 millions. Et leur part dans le CAC40 qui était légèrement remontée à 5,3 % en 2023 est bien vite retombée. Pourquoi cette désaffection ? Par manque de confiance, complexité des marchés, frais élevés, mais aussi concurrence des cryptos, de l’immobilier, voire du livret A. Bref, pendant que les familles s’installent durablement, les petits actionnaires, eux, quittent la scène. Le capitalisme familial gagne du terrain, pas forcément parce qu’il est vertueux, mais parce qu’il est solide, qu’il traverse les crises et sait s’inscrire dans la durée. C’est un modèle qu’il faut scruter de près, et dont nous, les investisseurs individuels (et tous ceux qui ne sont pas membres d’une richissime famille cotée en bourse…), aurions tout intérêt à nous inspirer. Lire le sujet dans son intégralité ici.
œuvre de Lucian Freud.
Agriculture & société
Est-ce que le bio, c'est vraiment mieux ? Super sujet chez Voxe cette semaine, (qui continue d’ailleurs sa collecte de dons pour soutenir le média) sur tout le vrai du faux et l’historique du bio. Le label bio existe officiellement depuis près de 40 ans en France, mais peine à se développer notamment à cause de prix jugés trop élevés. En 2023, 54 % des Français ont mangé bio au moins 1 fois par mois. Le bio représente en France en 2023, 10 % des terres cultivées, 14 % des agriculteurs et 12 Mds € de ventes. Après une baisse des ventes liée à la pandémie, pense pouvoir d’achat diminué, elles repartent particulièrement via les commerces de proximité et la vente directe. Mais le bio, ça reste seulement 5,6 % de la conso alimentaire. En lire plus chez Voxe.
Art de vivre
J’ai adoré cette idée de la « journée du peu », une méthode un peu radicale mais qui a priori change tout. Pas un truc de minimaliste extrême, juste une méthode de rééquilibrage maline. L’idée c’est de bloquer un créneau récurrent dans votre agenda, une heure par mois c’est idéal et vous choisissez une catégorie à alléger. Ça peut être des vêtements, des contacts dans votre téléphone, des abonnements, des projets, des réunions, du matériel, etc et là vous charcutez, vous donnez, vous vendez, vous supprimez. Petite vidéo explicative par ici.

Bonnes adresses
C’est avec un article lumineux que François Simon nous rappelle cette semaine que la critique doit tracer une route et pas établir des classements. Qu’un restaurant, c'est un lieu, pas un trophée pour chefs. Et quel lieu, celui de Simone et Stéphanie, mes magiciens préférés du passage des panoramas « Y décrocher une table fait partie de ces petits bonheurs parisiens ».
J’y étais encore cette semaine pour un déjeuner hors du temps avec une amie, comme je m’en accorde parfois quand j’ai envie de vraies conversations, la cuisine y est aussi simple que savoureuse, et le petit chou de conclusion, la dernière de toutes ces merveilleuses petites attentions. On ne saurait décrire Racines, on devrait tous s’y rendre. « Non sans raison, car Racines n'est pas de la race à baisser les yeux, s'agenouiller, être docile et prudent. Non, c'est un restaurant libre, avec une clientèle du même métal. ». Pour réserver c’est ici.
Les images qui illustrent cette newsletter...
...sont toutes l'œuvre de Lucian Freud, peintre britannique dont je connaissais mal le travail. C'est Jonathan Anderson, le nouveau directeur des collections Dior, qui a attiré mon attention sur lui cette semaine. Il a notamment fait réaliser des assiettes en barbotine, à l'image de la première œuvre présentée plus haut, pour les invitations de son premier défilé pour la maison qui se tenait avant-hier. La démarche m'a marquée et elle m'a bien sur rappelé le travail de Bernard Palissy que je m'efforçais d'imiter en cours de céramique à Limoges...
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