Cette semaine, on part à Meudon pour respirer, on découvre une pépite IA aux côtés de Google Ventures, on parle alimentation et coffee shops, et on termine avec un outil magique pour analyser la vie réelle d’un quartier. Un vrai concentré d’idées et d’inspiration.
Si vous aviez oublié ce que c’était une semaine de cinq jours travaillés, j'ai le spot parfait : cet ancien hangar à dirigeables (l'un des seuls encore debout) situé à Meudon est une destination idéale pour passer la journée au vert, prendre un pot au bord de l’eau, découvrir le travail d’artistes modernistes bourrés de talent et passer un petit moment hors du temps. Le cadre est réellement incroyable, la nourriture n’était franchement pas top quand nous y sommes allés, mais la sérénité du lien rattraperait n’importe quelle escalope un peu trop grassouillette. Les cuisines ont a priori été très récemment reprises par un couple de chefs, ça vaut peut-être le coup de retenter ma chance dans les prochaines semaines. Le lieu dispose également d’une aire de jeux absolument géniale pour les enfants. Vraiment, ils ont pensé à tout. Passez les voir, vous m’en direz des nouvelles !
Opportunité de la semaine
L’opportunité d'investissement de la semaine est une pépite britannique de l’IA révolutionnant la gestion des méga-projets d’infrastructure : Cette startup UK met l’intelligence artificielle au cœur des grands chantiers mondiaux – Grand Paris, Jeux Olympiques, infrastructures énergétiques ou sites industriels d’envergure.
Grâce à son moteur prédictif, ce software aide les maîtres d’ouvrage à anticiper les retards et dérapages budgétaires, en s’appuyant sur des millions de données historiques.
En 2024, la valeur moyenne de ses contrats a été multipliée par trois, portée par une adoption rapide chez plusieurs leaders du secteur. Une technologie devenue clé pour sécuriser les projets les plus complexes. Anaxago vous a sécurisé une place dans cette levée aux côtés de Google Ventures, acteur de référence dans les deals VC en IA (83 licornes accompagnées), avec une cible de valorisation à terme comprise entre 450 M€ et 2,1 Mds€, contre 70 M€ aujourd’hui.
Culture & société
Récemment, la lecture de plusieurs livres dont cet ouvrage de Claire Desmares mais aussi mon éducation (pensée pour ma mère, régulièrement horrifiée de trouver des compotes achetées au supermarché dans mon frigo) me poussent à vider mes placards de tout ce qui s’apparente à de la nourriture « préparée ». Cette petite vidéo édifiante, et les chiffres qui l’accompagnent disent l’essentiel. Aujourd’hui, 57 % de notre alimentation est constituée d’aliments transformés.
Dans les années 1980, ces chiffres étaient inversés : 58 % de notre régime alimentaire était composé d’aliments entiers, frais et cuisinés maison. Notre alimentation ne s’est donc pas améliorée en 40 ans. Pourtant, nous avons accès à tout, à tout moment de l’année.
Une étude, publiée dans Nature, évalue les régimes alimentaires à travers le monde et leurs liens avec les résultats en matière de santé. Le Vietnam, l’Iran, l’Indonésie et l’Inde se situent dans la meilleure fourchette alimentaire. Les États-Unis, le Brésil, le Mexique et l’Égypte se situent dans la pire fourchette.
Et ce qui m’a le plus parlé : enfants et adultes ont des régimes alimentaires similaires, MAIS (et c’est révélateur) dans les pays à revenu élevé, les adultes mangent nettement mieux. On aurait tendance à réserver aux enfants des aliments ou même des « matières premières » de moindre qualité. Alors bien sûr que le combo knacki-coquillettes me sauve bon nombre de soirées, mais si vous aussi, vous cherchez à aligner l’alimentation de vos enfants sur la vôtre, je ne peux que vous conseiller ce site (ne vous arrêtez pas à son nom, il marche pour tous les âges). Je m’en suis servie pendant près de trois ans : je voulais absolument que mes enfants mangent de tout. Aujourd’hui, nous partageons tous nos repas sans même y penser (ou presque), à la maison comme au restaurant, les résultats sont bluffants.

Tendances d'investissement
Vous n’avez pas pu échapper au boom des Coffee shops en France, plus de 4 000 dans tout le pays dont plus d’un quart à Paris. Il en ouvre presque un toutes les semaines dans mon quartier. Ce chiffre compte à la fois les chaines type Starbucks ou Colombus Café et les indépendants qui font foison dans la capitale. Outre les changements d’usage et notamment l’envie de boire du bon café (les français consomment entre 3,4 et 5kg de café par an, plus de 80% d’entre nous boivent au moins un café par jour) portée par des précurseurs comme Dose, Coutume ou l’Arbre à Café, les coffee shops sont ils une opportunité d’investissement en or (noir) ? J’ai pu échanger cette semaine avec les fondateurs de plusieurs de ces établissements à succès, dont Jean-Baptiste Déprez, co-fondateur de Dose. Présent à Paris depuis plus de 10 ans avec 5 établissements en propre, un café opéré pour une marque de prêt à porter dans l’ancien Conran Shop, et un labo pâtissier, Dose fait figure de précurseur dans le paysage sauvage des Coffee shops parisiens.
À l’origine concentrée sur le café de spécialité, l’offre a rapidement été élargie à la restauration pour former un équilibre de vente d’un tiers de boissons chaudes, un tiers de plats salés et un tiers de pâtisserie. Assurant de cette manière la rentabilité de chaque point de vente du groupe (qui a toujours été profitable), pour son fondateur cette formule est la clef de l’équilibre (ça et pas de laptop autorisé avant 14h dans tous les cafés) quand la vente de boissons chaudes uniquement ne peut suffire à créer une entité profitable. D’autres établissements comme Noir préfèrent essaimer partout en ville le plus rapidement possible, 17 adresses déjà à Paris et bientôt 25 (!), dans des locaux toujours très petits et privilégiant le passage pour un café de qualité assez moyenne, mais au gros potentiel instagrammable.
Les différents acteurs se livrant à une lutte sans merci pour les meilleurs emplacements, garantie d’un trafic optimal. Je crois d’ailleurs très fort aux emplacements qui portent bonheur, pas de secret si ce petit café qui a ma préférence dans le quartier ait pris racine là où le vrai succès de plusieurs entités l’ont précédé.
Le p'tit truc en plus
Et si je sais où j’irai pour ouvrir mon premier café, n’hésitez pas à tester Mytraffic, je n’ai pas essayé, mais j’ai trouvé l’idée top. Dans les villes, tout évolue : les flux changent, les quartiers bougent, les comportements se déplacent. Pourtant, quand il s’agit de choisir un nouvel emplacement, d’estimer la fréquentation d’une rue ou de mesurer l’impact d’un événement, beaucoup d’acteurs s’en remettent encore à l’intuition. MyTraffic, c’est l’outil qui remplace le ressenti par des données concrètes. Grâce à l’analyse des flux piétons et routiers issus de données mobiles anonymisées, la plateforme permet de visualiser la vie réelle d’un territoire, rue par rue, jour après jour. Ça fait rêver non ? À tester aussi pour un prochain investissement immobilier !
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toute cette chronique hebdomadaire !
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