On ne me dit plus rien. Ou en tout cas, on ne me laisse plus rien vous dire...
L’équipe a bouclé ces dernières semaines un très gros club deal portant sur un actif exceptionnel dans le 8ᵉ. Problème, malgré un ticket d’entrée fixé à 100 000€ (vu la taille du deal) l’ensemble a été immédiatement souscrit, sans que j’aie le temps de vous en parler. La bonne nouvelle ? Le fonds Society 2023 a pu réserver une poche dans l’opération (supérieure à 1 M€), ce qui peut vous permettre d’y participer, le montant d’investissement minimum étant la fixé à 10.000€. Tout cela suppose d’en savoir plus sur le deal ET sur le fonds. Je vous laisse donc, si cela vous intéresse, prendre un rapide rendez-vous avec votre conseiller pour être dûment informés sur ces deux sujets. Prendre rendez-vous ici.
Cette semaine, lecture passionnante dans la newsletter RealEstech qui donne un point de vue et des chiffres très marquants sur les causes de la crise que traverse aujourd’hui l’immobilier. C’est presque devenu un lieu commun dans notre industrie immobilière : la hausse des taux d’intérêt, forte et rapide, est la cause quasi unique de la crise que traverse le secteur. Vincent Pavanello nous en propose une autre lecture : et si c’était plutôt 10 ans de taux bas, qui ont artificiellement masqué l’accroissement des déséquilibres, qui doivent être mis en cause ? Quand, dans un pays, les prix immobiliers augmentent 6 fois plus vite que le pouvoir d’achat (+28% contre +5% sur la période 2013-2021), comment ne pas s’attendre à un rééquilibrage brutal ? La suite est à lire ici.
Et pour la pédagogie sur les sujets économiques dont on entend parler tous les jours sans vraiment mesurer leur impact sur notre quotidien, on compte comme toujours sur nos amis de Spoune qui viennent de sortir une petite masterpiece sur les taux directeurs (tout à fait, c’est possible).
Eh oui, même si le concept vous paraît sans doute très abstrait, figurez-vous que le taux directeur peut avoir un énorme impact sur les entreprises, sur vos finances, et peut-être même sur votre job (surtout si vous bossez en start-up). En savoir plus dans la Spoune de la semaine.
Et en parlant startup, France Digitale et EY viennent de publier leur baromètre annuel de la performance économique ET sociale des Startups. Un ajout bienvenu et beaucoup de choses intéressantes. En 2024, l’écosystème a contribué à la création de plus d’1,3 million d’emplois internes, directs et indirects – c’est près de 200 000 emplois supplémentaires créés en France grâce aux startups dans les 12 derniers mois. Chaque région française bénéficie de la dynamique de création d’emploi insufflée par la French Tech, aux premiers rangs desquelles l’Occitanie (+36%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (+33%) et la Nouvelle-Aquitaine (+30%).
Un impact non négligeable, mais à surveiller sur le long terme au vu du besoin de liquidités nécessaire à la survie de l’écosystème qui est également souligné dans l’étude. Globalement, on constate désormais vraiment deux équipes : les rentables et les pas rentables. Première fois d’ailleurs cette semaine que j’entendais à la table à côté de moi au restaurant (travailler et vivre dans le Sentier c’est entendre tous les jours des jeunes hommes barbus en sweater parler de gros sous très fort et très librement) un type mettre comme condition d’une intro auprès d’Eurazeo : « il faudra quand même présenter un bel EBITDA vraiment crédible ». Du bénéfice donc. Step by step. Voir l'étude complète ci-dessous.
Je m’inquiétais de mon manque d’inspiration chronique dimanche dernier quand la newsletter de Mathilde Lacombe (créatrice de Joliebox et Aime) est arrivée dans ma boite mail. Ses mots ont énormément résonné en moi. J’ai lancé cette newsletter en 2020, pour garder un lien avec nos investisseurs et partager tout ce que je découvrais de pertinent au quotidien, sans me douter de l’engouement que cette lettre rencontrerait. Aujourd’hui, on ne compte plus les newsletters qui se créent, notamment grâce à Substack, et je trouve très dur de garder une originalité et de se démarquer sans parler des mêmes choses que tout le monde, et encore plus après un mois de septembre où disons-le entre l’actualité anxiogène et le rythme effréné de la rentrée, j'ai lu exactement 16% (soit 204 pages — merci kindle) de la biographie du Général de Gaulle (j’y suis depuis fin août), et rien d’autre. Et si en plus, il n’y a plus Michel Blanc pour nous faire rire… Alors parfois, il faut simplement accepter d'en dire moins ou même rien, si l’on n'a rien à dire. La créativité reviendra toujours.
Allez, on se donne rendez-vous mercredi pour la présentation au Parlement du projet de loi de finances pour 2025. Oui nos semaines sont vraiment marrantes en ce moment. Comme d’hab les associations de notre écosystème veillent au grain pour préserver les dispositifs de soutien à l’innovation (CIR, CII, statut JEI, IR-PME, France 2030…) et côté impôts Bercy aurait précisé que la hausse pour les particuliers ne touchera finalement que "0,3%" des contribuables "les plus fortunés" (= 65 000 ménages avec au moins 500 000€ de revenus annuels pour un couple sans enfant). On croise les doigts.
PS : sans doute la meilleure réplique de Jean Claude Dusse. C'est dur un bronzé qui s'en va, on a presque l'impression d'avoir perdu un copain...
__________________________
Opportunité de la semaine
Le fonds Society 2023, a pour vocation d'ouvrir l'accès à une vaste sélection d'opportunités immobilières à travers un seul et unique investissement. Déjà investi sur une dizaine de lignes, le fonds prendra sa prochaine participation dans le projet de réhabilitation des appartements d'un des plus jolis immeubles que j'ai eu l'occasion de visiter, rue Marbeuf (impossible de vous en dire plus ici, votre conseiller sera à même de vous fournir les informations clefs).
En attendant, vous pouvez découvrir ici tous les actifs déjà présents dans le fonds Society 2023. Et si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à consulter les informations principales concernant le véhicule d'investissement ici.
Découvrir l'opportunité de la semaine
__________________________
Ce n'est pas l'heure de la gueule de bois
Les startups françaises résistent : toujours plus nombreuses (+3 500 en 12 mois), elles continuent d’afficher une hausse de chiffre d’affaires de +27 %, portées par les marchés européens et internationaux.
“Dans un contexte où la course internationale à l’innovation n’a jamais été aussi intense, les startups françaises ont enregistré en 2023 un chiffre d’affaires record avec près de 10 milliards de revenus dont 40 % désormais réalisés à l’international, il faudra garder le cap et même accélérer cette dimension internationale afin de démontrer la solidité et la résilience de l’écosystème de la French Tech.” commente Franck Sebag, associé EY, fast Growing Companies Leader.
Le ruissellement dans la société française se confirme
En 2024, l’écosystème a contribué à la création de plus d’1,3 million d’emplois internes, directs et indirects en 2024 – c’est près de 200 000 emplois supplémentaires créés en France grâce aux startups dans les 12 derniers mois. Chaque région française bénéficie de la dynamique de création d’emploi insufflée par la French Tech, aux premiers rangs desquelles l’Occitanie (+36%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (+33%) et la Nouvelle-Aquitaine (+30%).
Si cette tendance se poursuit, le contexte économique impacte néanmoins les startups. “La dynamique de création d’emploi des startups risque de ralentir dans les prochains mois dans un contexte global de ralentissement des levées de fonds. Néanmoins, nous gardons confiance dans la capacité des startups, en particulier celles dans la deeptech (IA, quantique, hardware) ou la transition environnementale pour poursuivre des plans de recrutement de +50 personnes” précise Maya Noël, directrice générale de France Digitale.
L'écosystème a besoin de liquidités
Le défi principal que vont devoir relever les startups et les VCs dans les prochains mois, dans un contexte où le marché des levées de fonds semble s’enrayer, reste la recherche de liquidités. Pourquoi ces difficultés ? En amont de la chaîne de financement, même s’ils n’ont jamais eu autant d’actifs sous gestion, les VCs français peinent toujours à lever des fonds auprès d’investisseurs étrangers. Pour les VC déjà actifs, ils doivent en outre rembourser leurs investisseurs avant de déployer de nouveaux fonds et réservent une part plus importante de leurs actifs sous gestion au refinancement de leur portefeuille. Le “dry powder”, à savoir le montant des actifs sous gestion restant à déployer dans de nouvelles startups, se réduit donc considérablement.
Quant aux startups, elles continuent de chercher du financement auprès des VC ou de business angels, et tentent, lorsqu’elles sont déjà rentables – soit près de la moitié des startups en 2024 – d’avoir recours à la dette bancaire. Autre option à leur disposition pour continuer la croissance : aller vers du M&A ou du Private Equity, option privilégiée par près de 15% des startups, loin devant l’IPO qui reste encore hypothétique et anecdotique avec moins de 0,2% des startups qui se disent intéressées, à défaut d’une place boursière européenne suffisamment attractive.
Abonnez-vous à la chronique hebdomadaire, en cliquant ici.
__________________________
La gamme Anaxago
Contactez un conseiller, en cliquant ici.
__________________________
Découvrir les podcasts
Écoutez notre dernier podcast, en cliquant ici.