Un fonds de private equity permet de financer le développement de jeunes entreprises non cotées en bourse grâce aux liquidités de ses investisseurs.
Les 5 étapes clés d’un fonds de Private equity
Ardian, Astorg, 21 Partners… Ces entreprises peu connues du grand public font partie des 10 plus grosses sociétés d’investissement françaises. On les appelle aussi, fonds de private equity ou fonds de capital-risque.
Chaque année, elles cherchent à financer le développement de jeunes pépites parmi des start-up non cotées grâce à une prise de participation, avant de la revendre pour réaliser une potentielle plus-value.
Le secteur du Private Equity s’est considérablement développé en France ces 20 dernières années et a contribué au développement de nombreuses entreprises de la Tech à l’image de Contentsquare qui vient d’annoncer une levée de fonds record de 500 millions de dollars pour financer notamment ses investissements R&D.
Désormais ouvert aux investisseurs particuliers, ce type d’investissement de long terme permet de diversifier son patrimoine tout en soutenant l’économie et promet des rendement élevés à la mesure bien sûr, des risques encourus. Comment fonctionne un fonds de private equity ? Quelles sont ses activités, son modèle de revenu ? On répond à ces questions en 5 points clés qui jalonnent le cycle de vie d’un fonds de private equity.
Choisir une stratégie d’investissement
Une société qui gère un fonds de private equity se doit d’abord de définir une stratégie d’investissement. La gestion d’un fonds depuis le sourcing de l’entreprise jusqu’à la sortie prend en général 8 à 10 ans.
La politique d’investissement inclut :
- Le choix des secteurs d’activités : cela peut aller de la biotechnologie à l’e-commerce en passant par l’électronique
- Le secteur géographique
- Le niveau de maturité des entreprises : en est-on au stade de l’idée ou un premier produit a-t-il déjà été lancé ?
- Le type et le niveau de risque : est-il lié au produit, au client, etc. L’enjeu est-il fort ou faible ?
- La taille du ticket (montant moyen investi)
Lever des fonds
Cette deuxième phase vise à trouver des souscripteurs éventuels afin qu’ils investissent de l’argent. Là encore, cela dépend des sociétés de capital-risque.
Certaines s'adressent à des institutionnels ou à des personnes très fortunées, d’autres peuvent désormais se tourner vers l’épargne publique par le biais de gestionnaires de patrimoines ou de néo banques comme Anaxago.
Le fonds de private equity peut alors être investi par des particuliers via un compte-titres, un PEA ou encore grâce à une assurance-vie.
3 grands types de fonds existent :
- Les FCPR, fonds communs de placement à risque
- Les FCPI, fonds communs de placement dans l’innovation
- Les FIP, fonds d’investissement de proximité
En outre, les club deals offrent la possibilité d’investir collectivement dans un ou plusieurs actifs. C’est l’opportunité d’acquérir des titres pour lesquels les investisseurs isolés n’auraient sans doute pu obtenir en raison de leur capacité financière.
Quelle que soit la levée de fonds, il faut considérer que le type de placement n’est pas anodin. En effet, les investisseurs misent sur des projets d’entreprises de long terme.
Contrairement aux investissements en bourse, il est donc rarement possible de récupérer sa mise avant 8 à 10 ans.
Un fonds de private equity se doit donc d’être performant s’il veut attirer et in fine redistribué des plus-values à la sortie.
Il s’agit, pour un acteur comme Anaxago, d’évaluer cette performance pour accompagner les investisseurs dans leurs choix.
Private equity : l’investissement
La politique d’investissement choisie par la société gestionnaire du fonds orientera plusieurs stratégies patrimoniales. Il s’agit d’identifier des sociétés à la recherche de financements et prêtes à céder une partie de leur capital.
- Le capital innovation consistera à miser sur de jeunes pousses innovantes souvent dans les nouvelles technologies
- Le capital développement s’orientera vers des structures matures qui souhaitent aller plus loin dans leur développement
- Le capital retournement concernera une entreprise en difficulté pour la redresser et générer des profits
- Le capital transmission consistera à racheter un société rentable en faisant appel à
Assurer le suivi
Une fois le portefeuille constitué, la quatrième phase de l’activité d’un fonds de private equity consiste à :
- suivre les entreprises du portefeuille : cela inclut la participation aux conseils d’administration et à la stratégie d’entreprise
- faire de la veille concurrentielle et technologique
- faire jouer le réseau si besoin
- préparer des financements
En parallèle, la société qui gère le fonds de private equity doit informer les souscripteurs au fonds de leur suivi et des leurs actions comme les nouveaux investissements ou les sorties (ventes d’entreprises ou cotations en bourse).
Elle doit aussi évaluer régulièrement la valeur des sociétés dans lesquelles elle a investi afin de publier une valeur liquidative du fonds à destination des souscripteurs selon les règles édictées par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers).
Préparer la sortie
Au cours de cette dernière phase, les souscripteurs pourront potentiellement récupérer leurs liquidités avec une plus-value. Plusieurs possibilités existent :
- l'inscription de l’entreprise sur un marché financier. Il s’agit de côté la société en bourse pour céder les actions librement et au plus haut de leur valeur.
- la vente à une entreprise tierce
- la vente au management (LBO)
- la vente à un autre fonds
Lorsque le fonds est liquidé, l’argent est redistribué aux souscripteurs au prorata de leur investissement initial si l’opération est réussie.
Les fonds de private equity sont donc intéressants à plusieurs titres. Ils permettent de :
- confier la gestion d’une partie de son patrimoine à des experts chevronnés
- investir dans des secteurs variés
- générer des plus-values possiblement élevées
Parce qu’un investissement n’est pas anodin, Anaxago sélectionne avec rigueur les sociétés dans lesquelles elle propose des investissements.
Près de 40 points de contrôle sont effectués et seul 1 % des sociétés rencontrées sont conservées.
Cette expertise permet d’orienter les investissements vers une rentabilité cible de 10% par an.